Ozone et sujets connexes

En solution aqueuse, l'ozone peut se décomposer avant de réagir avec le substrat. Or, la couche d'ozone nous protège des rayonnements ultraviolets.

Divers travaux ont permis de démontrer que la décomposition de l'ozone résultait d'une réaction en chaîne dans laquelle l'ion hydroxyde joue le rôle d'initiateur. Les espèces radicalaires formées au cours de la réaction initient la réaction en chaîne.

Voici ma réflexion : la vapeur d'eau dégagée par les réacteurs des avions qui volent dans la stratosphère, en se condensant en goutelettes, est-elle susceptible de décomposer l'ozone ?

L'ozone est produite à partir du dioxygène sous les rayons UV et les éclairs des orages. La couche d'ozone pourrait être détruite si la destruction de l'ozone dépasse le renouvellement d'ozone par UV.

Cependant, la pression atmosphérique dans la stratosphère est plus faible qu'au sol, et je me demande si l'eau peut y exister à l'état liquide en microgoutelettes.


En revenant sur le thème de la supernova de Chicago (Quid 2006),
qui aurait pété il y a 225 millions d'années à 30 AL de la Terre, mes calculs montrent que si la supernova était à cette distance, sa température devait être trop élevée (à une valeur interdite par la physique) ; et que si la supernova avait une température comparable à celles des autres supernovae, alors elle devait être assez lointaine. Les calculs donnent des incohérences. La supernova citée par le Quid 2006 n'a jamais pu exister.

Une destruction de l'ozone par une supernova est une idée suspecte.
La destruction de l'ozone par thermolyse, par irradiation nucléaire, par action de substances chimiques ou par hydrolyse figurent parmi les seules explications.

J'ai trouvé un article sur les supernovae dans le wikipedia anglais.
En voici la traduction :


La spéculation sur les effets d'une supernova voisine de la terre se concentre souvent sur des étoiles de grande taille, comme Betelgeuse, supergéante rouge à 427 années-lumière de la terre qui est une candidate de supernova de type II. Plusieurs étoiles à quelques centaines d'années-lumière du soleil sont des candidates pour les supernovae qui devenant petites dans un délai aussi petit que 1000 ans. Bien que spectaculaires, on pense ces supernovae « prévisibles » pour avoir peu de potentiel d'affecter la terre. Les supernovas de type Ia, pense t-on, sont supposées être potentiellement les plus dangereuses si elles se produisent assez proche de la terre. Parce que les supernovae de type Ia résultent en faibles étoiles, les naines blanches communes, il est probable qu'une supernova qui pourrait affecter la terre se produise de manière imprévisible et ait lieu dans un système stellaire qui n'est pas bien étudié. Une théorie suggère qu'une supernova de type Ia doive être plus proche que 1000 parsecs (3300 années-lumière) pour affecter la terre.

Les évaluations récentes prévoient qu'une supernova de type II devrait être plus proche que 8 parsecs (26 années-lumière) pour détruire la moitié de la couche de l'ozone protectrice de la terre. De telles évaluations sont la plupart du temps concernées par des modèles de l'atmosphère et ont considéré seulement le flux connu de rayonnement provenant de SN 1987A, une supernova de type II dans le grand nuage de Magellan. Les évaluations du taux d'occurrence de supernova à moins de 10 parsecs de la terre changent d'une fois tous les 100 millions d'années à une fois tous les un à dix milliards d'années.

En 1996, les astronomes de l'université de l'Illinois ont théorisé que les traces des supernovae passées pourraient être discernables sur terre sous forme de signatures isotopiques de métaux dans des strates de roche. Plus tard, l'enrichissement du fer-60 a été rapporté dans la roche hauturière de l'océan pacifique par des chercheurs de l'université technique de Munich.


Je précise : rien n'atteste qu'une supernova soit la cause de ce taux isotopique, l'origine pouvant provenir des roches terrestres voire même de météores riches en fer. Le fer 60 est un isotope qui peut être présent dans les astéroïdes du système solaire et avoir comme origine la supernova qui a précédé la naissance du système solaire (le soleil est une étoile de deuxième génération). Wikipedia anglais ne parle pas de supernova à 30 AL de la Terre qui ait détruit la couche d'ozone il y a 225 millions d'années...

Il faut de la rigueur : il y a les faits et l'interprétation qu'on en fait. Ne pas négliger toutes les autres explications scientifiques.