- Citation :
- Perpétuité définitive pour ceux qui présentent un danger pour la société.
Ca change quoi par rapport à la peine de mort ?
Il y a un mois je crois, environ une centaine de prisonniers italiens ont écrit un courrier au président pour leur permettre de mourir.
Ces criminels sont enfermés à perpétuité (en italie la perpétuité c'est toute la vie). Ils considèrent donc qu'il meurent à petit feu. Et préfère en finir au plus vite.
Si on interdit la peine de mort, et qu'on accèpte l'idée qu'une perpétuité est pire qu'un peine de mort pour le prisonnier. Il faut obligatoirement interdire la perpétuité aussi.
Nos prisons sont des écoles du crimes et personne ne peut le nier. Dire à un récédiviste qu'il va retourner en prison car il n'est pas "soigné" et complétement abérant car on a jamais essayer de l'aider.
Il existe selon moi deux visions de la prison différente :
Une prison qui "cache" les individus névrosés pour protéger une société qui a névrosé ces "criminels". Et qui cherche à faire peur au éventuel futur délinquants.
=> peine de mort / perpétuité...
Une prison qui s'évertue à réinsérer les gens, à redonner confiance en la vie. Alors les peines fixent n'existe plus. La personne est gardée, suivie, cadrée jusqu'a ce qu'un medecin juge la sanité de la personne. Un tueur pourrais sortir en 3 ans, un autre jamais...
=> offre de qualification / apprentissage d'1 travail / suivie spy ...
Chacun est libre de penser le rôle de la prison comme il veut. Moi la seconde solution me convient, elle part d'un principe que je défends. Nous sommes tous des hommes, nous sommes tous pareil, sauf nos vies sont différentes.
Je trouve l'idée d'appliquer une peine en fonction de la douleur de la famille complétement absurde.
Comment quantifier une telle douleur ? (quantification obligatoire pour évaluer la peine)
Comment punir le meurtrier d'un orphelin ?
De plus, ce n'est pas parce qu'on fait preuve de compassion pour la victime, qu'on ressent de la haine envers le criminel. La compassion avec un grand C c'est justement de compatir aussi bien pour le criminel qui n'a pas choisit de finir sa vie en prison ou d'être névrosé que pour la famille de la victime qui n'a rien choisit non plus.
Compatir uniquement pour l'un ou pour l'autre c'est de la pensée unique selon moi.