La liberté de la presse et le (pseudo-)joug islamique

Après un article publié dans le Figaro à propos de l'Islam, Robert Redeker est menacé de mort.

Son article, donc le titre était "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ?", a donc fait vivement polémique. En Tunisie l'édition du jour où l'article a été publié a même été retiré de la circulation.

Aussi professeur de philosophie, Robert Redeker ne peut plus assurer ses cours dans le lycée où il enseigne et est contraint de rester dans un lieu tenu secret sous la protection de la DST (Direction de la Surveillance du Territoire) afin de le protéger de toute attaque.

Toutefois le polémiste ne regrette pas la publication de son article et avoue avoir éprouvé "de l'angoisse dans un premier temps car ces menaces sont précises et visent (sa) vie. De la tristesse, ensuite, car ce qui m'est fait correspond tout à fait à ce que je dénonce dans mes écrits : l'Occident se retrouve sous surveillance idéologique de l'Islam".

La liberté de la presse est gravement en danger. Même si celle-ci ne cède pas, les menaces qui en découlent vont contre le droit d'avoir des opinions sur les religions et sont totalement intolérables et révélatrices du fanatisme exacerbé de l'Islam. Continuons de publier ce que nous souhaitons au nom de la liberté de la presse et ne cédons pas face à la pression ! Le fanatisme, de quelque nature qu'il soit, ne nous fera jamais taire.

L'intolérance totale mène à la haine déraisonnable, l'excès de tolérance mène aux dogmes.

Quand les religions menacent les institutions républicaines, on se croirait revenu à l'époque obscurantiste de l'Europe de l'Inquisition.

Aucune cause idéologique, politique ou religieuse ne justifie l'abandon de la liberté de penser.

Nous devons faire front contre les dogmatismes sous toutes leurs formes.

N'oubliez pas que le christianisme, avant de devenir une religion institutionalisée, a été d'abord une secte qui faisait sa propagande à travers l'Europe et l'orient, en cherchant le soutien des pouvoirs politiques.